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[...] « Ce qui est beau, et fort, c’est que texte et interprétation ne jugent pas Danny, Danny un être de chair et de vie, d’espoirs et de peines, un être fragilisé emporté par une spirale qu’il rêvait salutaire et qui, nourrie de haines de soi et des autres, ne pouvait être que destructrice. Une descente aux enfers, implacable, pudique et subtile, magnifiquement incarnée [...] ».

(Marie-Hélène Guérin, 21 février 2024-Pianopanier.com)

Backlash

 

AUDITORIUM DE LA LOUVIÈRE • ÉPINAL

 

Mardi 16 février 2026 à 20h30

 

Durée 1h15 

(tout public, à partir de 15 ans)

• Texte, Penelope Skinner

• Traduction, Guillaume Doucet

• Conception, Guillaume Doucet et Bérangère Notta

• Jeu, Philippe Bodet

• Création, Le Groupe Vertigo

 

 

Kentucky, USA, aujourd’hui.

Danny est un homme comme tant d’autres. Son métier est ingrat : il n’a pas trouvé mieux. Il est frustré. Il est divorcé, père d’un adolescent qu’il ne voit jamais, installé avec une nouvelle compagne qu’il supporte de moins en moins. Il surfe de plus en plus sur internet.

 

Un jour, il tombe sur les vidéos du fameux « Angry Alan », grand défenseur des Droits Masculins. Cette découverte va le transformer : il est fasciné, retrouve des forces, commence à se passionner pour la cause. Il est pris dans l’engrenage masculiniste. Le texte de Backlash parle avec finesse de ce rebond conservateur né en réaction aux avancées féministes, que constitue l’influence grandissante de la sphère masculiniste. Le système de recrutement auquel Danny se trouve confronté, qui se fait de plus en plus présent en France ces dernières années, ressemble à celui d’une secte. On vise des personnes présentant une faiblesse psychologique, nombreux sont les hommes pouvant faire office de cibles, et on leur offre des solutions et une lecture du monde qui viennent répondre à cette blessure.

 

Une pièce résolument féministe mais non didactique, qui passe par l’empathie pour cet homme en train de se perdre.

« En adaptant le texte de la dramaturge britannique Penelope Skinner, Guillaume Doucet et Bérangère Notta signent un spectacle d’une grande maîtrise, porté par le talentueux Philippe Bodet, qui, seul sur scène, donne corps à cette vaste exploration des mécanismes de l’offensive réactionnaire du masculinisme. »

(Kilian Orain – Télérama, Janvier 2024)

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