ATP des VOSGES

« Au plateau, des valises et un mur de photographies. La mise en scène fine et discrète permet à la narration de se déployer en trouvant le juste ton pour capter l’attention sans relâche et maintenir une colère intacte parsemée de pointes d’ironie. » (Ouest-France)
« Un spectacle nécessaire et totalement bouleversant. (…) l’acteur est prodigieux de puissance, de concentration et de profondeur dramatique. » (Artcena)
La disparition de Josef Mengele
AUDITORIUM DE LA LOUVIÈRE
• ÉPINAL
Mardi 17 mars 2026 à 14h30 et 20h30
Durée 1h10
(tout public à partir de 14/15 ans)
• Auteur, Olivier Guez - Editions Grasset - Prix Renaudot 2017
• Adaptation et jeu, Mikaël Chirinian
• Mise en scène, Benoit Giros
• Production, compagnie l’Idée du Nord
• Coproduction, Matrioshka Productions et
Le Théâtre du Chêne Noir
« Toutes les deux ou trois générations, lorsque la mémoire s’étiole et que les derniers témoins des massacres précé dents disparaissent, la raison s’éclipse et des hommes re viennent propager le mal. Méfiance, l’homme est une créa ture malléable, il faut se méfier des hommes ».(Olivier Guez)
1949 : Josef Mengele, médecin du camp d’Auschwitz, surnommé
« l’Ange de la mort », qui a envoyé des centaines de juifs à la chambre à gaz et procédé sur des déportés triés par ses soins à de monstrueuses expérimentations, fuit en Argentine, non par culpabilité ou regret de ce qu’il a commis, mais parce que son camp a perdu la guerre. Il croit, sous de fausses identités, pouvoir y inventer une nouvelle vie.
Pour échapper à la traque, il doit cependant s’enfuir par la suite au Paraguay puis au Brésil. Contrairement à Eichmann, enlevé par les services secrets israéliens pour son procès à Jérusalem, il ne sera jamais arrêté ni jugé pour crimes contre l’humanité et mourra mystérieusement sur une plage en 1979. Comment a-t-il pu pendant trente ans échapper aux mailles du filet ?
Note d’intention du metteur en scène, Benoit Giros :
«L’unique mouvement qui mettra cette histoire en perspective sera celui du fils, Rolf Mengele, qui vient à la rencontre de son père pour se comprendre lui-même.
Les interrogations du fils deviennent les nôtres. C’est toute la question de l’héritage. Comment envisager d’être le fils d’un monstre, comment envisager d’être héritier d’un monde où des hommes ont commis de telles atrocités ?
Ce sera le seul procès de Josef Mengele, intime et ultime puisque le criminel meurt à peine un an plus tard .»