top of page
Nos-Révoltes-©-Yahnn-Owen-21.jpg

« Bien sûr chaque nuit il y a cette ombre qui plane, s’épaissit, au moment d’aller dormir : celle des mamans et des papas, éternels absents, éternels manquants. Mais il y a aussi quelque part dans la nuit, un abri. Appelez-le : amitié, amour, lien. » (Muriel Sapinho)

NOS RÊVOLTES

AUDITORIUM DE LA LOUVIÈRE • ÉPINAL

Jeudi 21 Mars 2024 à 14h30 et 20h30

Durée 1h15

tout public, à partir de 12/13 ans

• De Simon Grangeat • Mise en scène : Muriel Sapinho

• Compagnie Les Petites Gens / Perpignan (création 2024)

• avec Jean-Baptiste Epiard, Claire Schumm

Joseph débarque un lundi, au foyer, apeuré et chancelant. Il a 12 ans. On vient de le retirer de chez sa mère. Ici, tout est étrange. Il y a cette fille, Nour, qui connaît les lieux comme sa poche, Nour, si bruyante, qui décide de le prendre sous son aile. La nuit, il faut surmonter l’angoisse et son lot de cauchemars. Le jour, il faut composer avec des visages toujours nouveaux, inconnus. Sa vie pourra-t-elle prendre ici un autre chemin ? Qui le guidera vers sa bonne étoile ?

Nos héros sont deux enfants placés, pris en charge par l’A.S.E: l’Aide Sociale à l’Enfance. Ce sont deux enfants qui marchent en équilibre sur un fil, qui tiennent le coup pour ne pas sombrer, pour tromper le déterminisme et le désespoir. Pourtant, c’est bien au-dessus du vide qu’ils se balancent. Et nous avec eux. Nous ne voulions pas de la vraisemblance, mais de la vérité.

«Nos Rêvoltes constitue pour moi, depuis le départ, une traversée. Une traversée mouvementée, pleine de chaos, au pays de l’enfance. Ici, il n’est pas question d’âge tendre, mais d’enfants blessés, de ceux qui se sont déjà cassés les dents sur les vacheries de la vie.

Je peux dire que Nos Rêvoltes vibre déjà de pleurs, de cris, de portes qui claquent, de rires. Des rires comme des éclairs qui viennent faire trembler les murs du foyer. Nous faisons le choix d’un spectacle familial, à plusieurs niveaux de lecture, qui met l’enfance au cœur de son sujet. Le destiner uniquement à du jeune public serait, pour nous, réduire la portée politique et sociale du sujet et se couper de sa force documentaire et dramaturgique.» Muriel Sapinho

«J’écris Nos Rêvoltes au croisement des mondes imaginaires et de la brutalité du réel. J’écris pour savoir s’il peut subsister une part de rêve quand la violence du monde s’est abattue sur des enfants. J’écris Nos Rêvoltes pour les vingt pour cent d’enfants qui sont suivis par l’aide sociale à l’enfance et qui ne sont jamais présentés comme des héros ou des héroïnes. J’écris pour les éducateurs et les éducatrices, les assistantes et assistants sociaux, les infirmiers et les infirmières, les psychologues, qui ne sont jamais présentés comme des héros ou des héroïnes non plus. J’écris pour toutes les défaillances du système, la maltraitance qui vient s’ajouter à la maltraitance. J’écris pour que le rêve existe et qu’il emporte ces vies vers l’ailleurs, malgré les failles et les blessures. J’écris Nos Rêvoltes pour que les enfances se dressent et « se rêvoltent ». J’écris pour l’après, pour l’adulte qui se construit en creux au sein de chaque enfant.» Simon Grangeat

bottom of page