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Bande-annonce

L’Or du Rhin.

(Prologue de ZOÉ )

(Une faible lumière découvre un petit lit, dans la chambre de Zoé enfant. Le père lui raconte une histoire avant qu’elle s’endorme. Presque chuchoté.)

LE PÈRE – Il y a très longtemps, il y avait un royaume. Dans ce royaume, il y avait un fleuve magique. Dans les profondeurs de ce fleuve magique, il y avait un trésor. De ce trésor, un nain fit un jour un anneau. Cet anneau donnait la toute-puissance à celui qui le portait. Tous le convoitaient : nains, hommes et dieux. Celui qui ne l’avait pas se mourait de désir. Celui qui le possédait attirait à lui l’assassin. Le seigneur de l’anneau était l’esclave de l’anneau. Et c’est ainsi que le plus grand des trésors peut aussi être la pire des malédictions. Mais je vais te dire un secret,

Zoé : l’anneau, c’est moi qui l’ai !

ZOE

 

AUDITORIUM DE LA LOUVIÈRE • ÉPINAL

Mardi 16 Janvier 2024 à 20h30

Durée 1h30

(tout public à partir de 12/13 ans)

• Texte et mise en scène Julie Timmerman / Idiomécanic Théâtre

avec Anne Cressent, Mathieu Desfemmes, Alice Le Strat, Jean-Baptiste Verquin et les voix d'Alain Françon et Nina Laurent

Tournée nationale 2024 de la FATP

• Création Janvier 2024

 

Zoé, fille unique d’un couple de comédiens, grandit avec un père atteint de troubles bipolaires. Entre jours de terreur et jours de merveille, Zoé tente de comprendre le monde et de devenir ellemême, aidée par ceux du dehors: un copain de classe, des psys… ZOÉ est le récit d’une émancipation, plein de gouffres amers, mais aussi plein d’amour : le père transmet à sa fille les plus belles choses qu’on peut donner à un enfant, un regard unique sur le monde, un sens profond de la justice, la nécessité de l’art. Dans son texte le plus personnel, le plus intime, Julie Timmerman interroge son enfance. Comment grandit-on avec un parent malade ? Comment trouver sa place dans une famille où les cartes sont sans cesse rebattues ? Comment se constituer une vision du monde en dehors de celle qu’on vous

propose ? Comment prendre conscience de l’emprise pour mieux s’en libérer et ainsi trouver sa propre personnalité ? Et malgré tout, comment continuer à aimer dans la folie ce qu’elle peut avoir de beau et de vrai ?

« N’oublions pas que parfois, comme chez Shakespeare, ce sont les fous qui disent la vérité. Et en définitive, faut-il à tout prix s’adapter? Dans un monde complètement fou, où l’argent, l’ambition, la volonté de pouvoir provoquent des millions de mort, de pauvres, d’exilés, est-ce que ce ne sont pas les inadaptés qui sont les plus humains, les plus «normaux»? Et est-ce que les vrais fous, ce ne sont pas ceux qui s’adaptent trop bien»? (Julie Timmerman)

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